comment devenir motard de la police nationale

Salairedébutant : 1.800€ net par mois. Statut : fonctionnaire d’État (militaire de la Garde républicaine). Limite d’âge pour le recrutement : minimum 18 ans et maximum 35 ans. 1. Que fait le Fantassin de la Garde Républicaine : missions, tâches et fonctions. motardpolice nationale salaire. motard police nationale salaire. Projects; About; Contacts Depuisplus de 10 ans, il est motard de la police nationale au sein de la Préfecture de Police à Paris et a parcouru plus de 100 000 km au long de sa carrière. Ce motocycliste et ses collègues de la Compagnie motocycliste urbaine départementale de Seine-Saint-Denis ont consigné les meilleures et les pires justifications données par les usagers de la route pris en flagrant délit LeGendarme Motard est un membre de la Gendarmerie Nationale qui exerce la plupart de son activité en moto. On trouve aussi les dénominations suivantes : Gendarme de la Brigade motorisée. Le Gendarme Motard est, en effet, rattaché à une brigade motorisée. L'accès au métier de motard et la formation de Gendarme Motard peut se faire Aussiappelé policier à moto, motard de la police ou encore policier motocycliste, il a pour mission principale de veiller à la sécurité des usagers de la route en assurant le respect du Site De Rencontre Gratuit Dans Le 81. Les ateliers Retromobile avec la FFVE histoire, législation, mécanique et acquisition d’un véhicule de collection Fondée en 1967, la Fédération Française des Véhicules d'Époque est une association française officiellement reconnue d’Utilité toujours, la FFVE travaille sur des dossiers qui constituent l’ADN de ses missions, comme la préservation du patrimoine automobile français, la transmission des savoir-faire et l’évolution de la de cette 46e édition, les ateliers FFVE seront animés par des experts. Ils s’étaleront sur 4 jours et seront axés sur plusieurs thématiques. Les ateliers thématiques animés par des expertsCollectionneur citoyen vers une conduite respectueuse de l’environnement et citoyenneMercredi 16 mars à 17hPavillon - A 027Les conditions de circulation évoluent avec les nouvelles normes écologiques. La FFVE encourage le conducteur à poursuivre ses démarches vers une conduite respectueuse de l’environnement et citoyenne. Cet atelier a pour but de proposer aux collectionneurs quelques solutions faciles à mettre en place grâce aux nouveaux programmes Sécurité et transition énergétique »Sébastien BERTHEBAUD Administrateur à la fédération, il est à l’initiative du programme Transition énergétique » et s’engage pour que conduite responsable et véhicule d’époque s’accordentJean-Pierre CONDEMINE Vice-Président à la FFVE, il prend à cœur toutes les questions législation et sécurité sur la circulation de nos véhicules d’époquePourquoi et comment adhérer à un club et une fédération Jeudi 17 mars à 11hPavillon - A 027Vous êtes un particulier et vous souhaitez connaître les démarches pour adhérer à un êtes un club, professionnel, ou musée et vous souhaitez comprendre le fonctionnement d’une fédération et les enjeux ces questions seront abordées lors de l’atelier avec Loïc DUVAL Directeur Général de la FFVE, passionné de véhicules d’époqueEsther GRANGEON Coordinatrice de la région Ile de France et présidente du club Renaissance Auto Rallye Paris/RambouilletActualités motos Jeudi 17 mars à 17hPavillon - A 027D’après l’étude FIVA de 2021, 16% des véhicules d’époque sont des motos. Cet atelier mettra en lumière les dernières actualités pour les motards législation, contrôle technique, assurance…Roland CARLIER vice-président à la FFVE, ancien motard de la Police Nationale, il est en charge des motos et de la sécuritéLaurent HERIOU directeur général pendant 20 ans au sein de la fédération et maintenant conseiller du président. Il est fervent d’autos et de motos, créateur du club informel des sachants » qui réunit 80 passionnés journalistes, historiens, écrivains, amateurs, collectionneurs et responsables de – vers une dématérialisationVendredi 18 mars à 11hPavillon - A 027Cet atelier vous permettra de comprendre la spécificité du véhicule de collection, la règlementation et comment obtenir un certificat d’immatriculation en véhicule collection. Vous pourrez poser toutes vos questions à nos spécialistes Loïc DUVAL Directeur Général de la FFVE, passionné de véhicules d’époqueOlivier GOMPERTZ, administrateur FFVE, spécialiste en immatriculation, homologation et litiges pour la délivrance de et législationVendredi 18 mars à 17hPavillon - A 027Les Zones à Faibles Emissions ZFE sont craintes par les collectionneurs, et mettent en péril notre droit à circuler. Quels sont les actualités et nos droits ? Un atelier animé par Jean-Pierre CONDEMINE Vice-Président à la FFVE, il prend à cœur toutes les questions législation sur la circulation de nos véhicules d’époqueMichel CLIN Vice-président au sein de la fédération, il est en charge aujourd’hui de la coordination régionale après avoir précédemment suivi les aspects législatifs. Classe préparatoire intégrée de la Gendarmerie Nationale CPIGN En 2010, la Gendarmerie nationale décide de créer la classe préparatoire intégrée de la gendarmerie nationale. La CPIGN... 73 Jordan X. a posé une question dans les catégories Comment postuler à Nicolas A. Formateur En École De Police, Pol… “ J'aimerai devenir motard de la police. Comment faire ? ” 30/11/2018 Formateur En École De Police, Police Nationale Bonsoir Jordan et merci pour votre question. La première chose à faire avant de pouvoir enfiler les bottes sera d'avoir le concours de gardien de la paix. Pour cela il vous faudra un baccalauréat si vous ne l'avez pas déjà et réussir les épreuves du concours. Vous pourrez trouver les infos sur ce concours sur le site dédié au recrutement Ensuite il faudra suivre la scolarité de gardien de la paix et après une année de service vous pourrez vous inscrire aux sélections pour pouvoir ensuite suivre la formation au centre national de formation motocycliste de Sens pendant 14 semaines. Bon courage à vous et à bientôt !! Trouvez-vous cette discussion utile ? Merci pour votre retour ! Si vous êtes prêt à postuler - Postuler Merci pour votre retour Retour ... ou entamez une nouvelle discussion Retour Recommandé Franck Jourde, ex-coéquipier de François Vérove aujourd’hui à la retraite, nous montre photos et documents de leur parcours commun. Chez lui en Bretagne, le 8 octobre © Frédéric Lafargue 14/10/2021 à 1016, Mis à jour le 22/10/2021 à 2115 Il aura fallu trente-cinq ans pour mettre un nom et un parcours professionnel sur le Grêlé», le criminel dont le portrait-robot montrait un visage vérolé. Sur le point d’être démasqué, il s’est suicidé le 29 septembre. Paris Match a retrouvé des photos de l’époque où ce membre des forces de l’ordre commettait ses pires forfaits. Quand j’ai appris la nouvelle, mon sang s’est glacé. J’étais livide.» Franck Jourde, 56 ans, est un jeune retraité de la Police nationale. Un ancien motard. Il porte une chemise bariolée à l’effigie de Steve McQueen, son héros. Depuis quelques jours, il ne dort plus. Il ressasse, fouille dans ses archives méticuleusement rangées dans sa maison bretonne. À l’automne 1992, entre le 14 septembre et le 18 décembre, il a été le coéquipier de François Vérove . Ils ont vécu ensemble les épreuves pour devenir motocycliste de la Police nationale, comme 23 autres gaillards sélectionnés parmi 200 candidats C’était “Top Gun”, se rappelle-t-il. Un stage très physique. On a été épluchés pour entrer.» Franck Jourde a passé ses journées à moto avec le tueur en série pendant trois mois d’effort, de sueur, de crainte, de chutes dans la boue Normalement, ce genre d’épreuve crée des liens forts. Mais avec lui, non, il ne se livrait jamais. Il était très secret. Sur ses gardes.»"Il était très secret. Sur ses gardes", confie son ancien coéquipierEn 1992, François Vérove n’est pas encore le retraité idéal décrit depuis sa mort par tous ses voisins éberlués de La Grande-Motte ou de Prades-le-Lez, le type serviable, généreux, affable, le conseiller municipal gaulliste, droit, juste et magnanime. Il a 30 ans, âge limite pour passer le stage, et il est au cœur de sa période criminelle. Il a déjà tué au moins trois fois. Dans deux ans, le 29 juin 1994, à MitryMory, en Seine-et-Marne, il enlèvera Ingrid, une fillette de 11 ans à vélo. Il se fera passer pour un policier et l’emmènera dans sa Volvo blanche à Saclay, dans une ferme. Là, il lui montrera des BD sadomasos et la violera sur place. Profitant de son absence après le viol, la fillette parviendra à s’enfuir. Je n’en reviens pas, ça me fait drôle», souffle Franck Jourde en lisant les nouvelles qui dessinent chaque jour le portrait d’un François Vérove qu’il ne soupçonnait pas. La suite après cette publicité Le 29 septembre dernier, le retraité de 59 ans a avalé trois fois la dose létale de tramadol, un puissant opiacé. Il s’est donné la mort dans un appartement du Grau-duRoi qu’il venait de louer. Avant d’en finir, l’ex-gendarme et policier, le mari aimant, le père et grand-père attentif, le voisin serviable, le collègue amène a adressé une lettre à son épouse. Des aveux parcellaires. Dans ce courrier, il confesse être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables». Il précise qu’il était la proie de pulsions », mais qu’il s’est pris en main » et qu’il n’a plus commis de crime depuis 1997. À sa femme, il écrit Tu avais décelé des choses chez moi quand j’étais plus jeune. Je pense à vous et aux familles des victimes. » La suite après cette publicité Il avait été convoqué cinq jours plus tôt par le commissariat de Montpellier pour un entretien et un prélèvement ADN, comme 750 autres anciens gendarmes dans toute la France. La convocation ne précisait pas qu’il s’agissait d’une nouvelle expertise décidée par la pugnace juge d’instruction Nathalie Turquey, dans le cadre de l’affaire du Grêlé ». Mais le retraité a compris. Le mur hermétique érigé pendant des années pour séparer ses deux vies, ses deux âmes, celle du tueur et celle de l’honnête homme, allait voler en éclats. Il a préféré abréger son existence plutôt qu’affronter la sidération de ses proches, les regards des victimes et la voix de la justice. Le lendemain de sa mort, un comparatif ADN réalisé en urgence par les enquêteurs lève les derniers doutes François Vérove, paisible retraité, est bien le Grêlé », un tueur et violeur en série recherché pour trois meurtres et six viols commis dans les années 1980 et 1990. Un des plus vieux cold cases » affaires non élucidées de France est résolu. Un des plus sordides, Jourde, son camarade de stage moto Il était dans le contrôle 24heures sur 24, c’est le seul de la promotion à n’être jamais tombé»Depuis trente-cinq ans, plusieurs générations d’enquêteurs de la brigade criminelle ont recherché cet homme sans relâche. Tous ont été marqués par sa violence, son sadisme. Le 5 mai 1986, le corps sans vie de Cécile Bloch, une fillette de 11 ans, est retrouvé enroulé dans un morceau de moquette sale, au troisième sous-sol d’un immeuble du XIXe arrondissement de Paris. La collégienne a été violée avant d’être poignardée et étranglée. Son demi-frère a croisé le tueur dans l’ascenseur de l’immeuble avant qu’il ne commette son crime. Il décrit un homme grand, jeune, au visage grêlé d’acné ou de petite vérole. François Vérove hérite d’un surnom. Un portrait-robot est dessiné. Il hantera les couloirs du 36, quai des Orfèvres et de beaucoup de commissariats pendant des années. Dans les locaux de police ou de gendarmerie dans lesquels il travaille, Vérove passe probablement devant ce portrait-robot. Le sien… La suite après cette publicité La suite après cette publicité En 1987, il assassine Irmgard Müller, une jeune fille au pair allemande de 20 ans, et Gilles Politi, son employeur de 38 ans. Les corps sont retrouvés dans un appartement du Marais, à Paris. La scène de crime est horrible. La jeune femme est dénudée, ficelée, bâillonnée, les bras attachés en croix à un lit superposé d’enfant. Elle est morte étranglée après un rapport sexuel avec le Grêlé ». Gilles Politi gît dans une pièce à côté, nu, ligoté, des brûlures de cigarette sur le corps. Ses chevilles sont liées à ses poignets. Il a été étranglé par la technique du garrot espagnol. Dans la même période et jusqu’en 1994, François Vérove enlève et viole six fillettes et jeunes établir une relation entre ces meurtres et viols d’enfants et ceux commis contre des adultes ? En 1987, à l’heure où les empreintes digitales sont relevées avec de la poudre d’alumine et où les dossiers sont encore tapés à la machine à écrire, c’est impossible. La Crim’ piétine. Il faudra attendre 2001 pour que les progrès permettent aux enquêteurs de relier toutes ces affaires sur chaque scène, au bout d’un mégot, dans une trace de sperme, le même ADN est retrouvé. Celui de François Vérove. Personne ne peut alors imaginer que ce tueur, qui a parfois brandi devant ses victimes une carte tricolore, fait vraiment partie des forces de l’ordre. Personne et surtout pas ses François Vérove, Franck Jourde a été militaire avant d’entrer dans la police. Cinq ans chez les sapeurs-pompiers de Paris, où il a pris le goût du sacrifice. Un jour, en attendant l’arrivée des lances à incendie, il tient la main d’une automobiliste coincée dans sa voiture en feu. Le souvenir est intact. Le rêve de devenir motard de la police le porte jusqu’au centre de formation de Rungis. Il se rappelle, que pendant le stage, François Vérove était déjà un motard aguerri par cinq années passées à la Garde républicaine. Il est excellent en topographie. En cross aussi. Moins sûr de lui sur route. Il finit dans le ventre du groupe, 12e sur 24. Franck Jourde se souvient d’un détail alors insignifiant qu’il essaie d’interpréter aujourd’hui, comme chaque souvenir qui remonte au fil du temps. La plupart des apprentis motards tombent pendant ces dix semaines de stage. Chacun d’entre eux s’acquitte d’une amende de 10 francs par chute, pour nourrir une cagnotte commune. Des commentaires comiques sont notés sur un carnet Les virolos, c’est rigolo », écrit un certain Landragin ; Bonjour le gadin sous le crachin pas bénin », rigole Franck. François ne tombe pas. Il était dans le contrôle, 24 heures sur 24. Dans ses attitudes, il était discret, réservé, parfois ailleurs. Mais s’il avait des moments d’absence, il affichait en même temps une grande confiance. Et savait, dans certaines situations, se montrer rassurant ou sympathique. Il m’avait fait remarquer que nos deux prénoms se fêtaient le même jour, le 4 octobre. »Pendant sa carrière, il a probablement travaillé souvent devant son portrait-robotFranck Jourde ne jette rien. Ni les bulletins de notes du stage, si son magnétoscope. Il a retrouvé dans ses cartons une cassette VHS du stage de 1992, qu’il n’avait jamais regardée. Des images exclusives aux teintes usées, qui montrent le serial killer en action sur sa moto ou en salle d’étude. Visage glabre, attitude effacée alors que les autres s’esclaffent ou fanfaronnent. Le Grêlé » a la peau étrangement lisse, le regard lointain. C’était un type un peu hautain, paternaliste et moralisateur avec moi. Il m’énervait. Il était plein de culot, avait de la peine à admettre l’échec, cachait ses faiblesses. Il était très exigeant avec lui-même. Je l’ai vu, quand il s’est retrouvé en difficulté et même en faute, utiliser des subterfuges avec un culot incroyable, impensable. Lors d’un examen, il avait oublié son arme de service, un Manurhin 357 magnum, qu’il fallait à tout prix porter. Il a pris son calot, l’a roulé pour lui donner la forme d’une crosse de revolver et l’a enfoncé dans son étui vide. Personne n’a rien vu. Moi, j’étais sidéré. » L’ancien policier raconte aussi que, pendant le stage, le tueur a réussi à dissimuler à ses examinateurs une fracture de la main pour être sûr d’obtenir son diplôme. Il était radical, jusqu’au-boutiste, comme s’il ne pouvait pas échouer. »Les images de François Vérove en uniforme lors de sa remise de médaille, à la fin du stage, figent Franck Jourde. Ça me fait froid dans le dos. Son rictus me fait peur. » Depuis le 29 septembre, l’ex-motard a des cernes noirs. Comme beaucoup d’autres témoins, il se demande comment il a pu ne rien voir Pendant le stage, je l’ai surpris deux ou trois fois en train de prendre une douche le matin à l’étude ; il m’expliquait alors qu’il avait dû dormir dans sa voiture, une Volvo 740 GL blanche, dont il était très fier. La voiture avec laquelle il enlevait les fillettes… J’aurais peut-être dû le signaler. J’ai escorté cinq présidents français en trente ans. J’ai même escorté Obama. Mon grand-père était dans la 2e DB et a libéré Paris ; mon père, soldat dans l’infanterie de marine, a présenté les armes à Kennedy ; mon fils aussi est dans l’armée, il est allé au Mali. On sert le pays, dans ma famille. Et là, j’ai un sentiment de culpabilité. Je n’ai rien vu. Je me sens trahi. Il a sali la profession. »Il ne laisse plus une trace dès qu’apparaissent les techniques ADN qui auraient pu le relier à ses victimesPassé entre les gouttes, probablement grâce à sa grande connaissance des procédures policières, François Vérove n’a plus laissé de traces ADN derrière lui quand la technique de recherche aurait permis de le relier à ses victimes. Ses aveux sont imprécis, il ne donne aucun nom. On suppose que son itinéraire criminel débute en 1986 et s’achève en 1994. Mais avant ? Mais après ? Dans sa lettre, il dit n’avoir commis aucun crime à partir de 1997. Quid de ce gouffre entre 1994 et 1997 ? Combien de victimes ignorées ? Comme Karine Leroy, une lycéenne de 20 ans assassinée à l’aide un garrot espagnol sur le chemin du lycée en 1994 à Meaux, à l’époque où le Grêlé » habitait à Longperrier, à une demi-heure de route. Avant d’étudier les scellés d’affaires anciennes, les enquêteurs de la police judiciaire passent toute sa vie au tamis, de la genèse qui a construit le tueur jusqu’à sa retraite, en apparence sait qu’il est né en 1962 à Gravelines Nord, et qu’il y a vécu jusqu’à la mort de sa mère, emportée par un cancer. Son père travaille aux PTT – devenues La Poste – et refait sa vie avec une de ses collègues, qui a déjà deux filles. Le couple a un enfant, une fille, et s’installe à Marc-en-Barœul, une commune cossue du département, dans une de ces maisons de brique rouge typiques de la région. Ancien élève au collège Pierre-et-Marie-Curie de Gravelines, l’ado né fils unique s’intègre dans son nouvel environnement. À la maison, il vit avec son père, sa belle-mère, les deux filles de celle-ci, et sa demi-sœur. Il traverse une adolescence sans histoires, en apparence banale. On le dit discret, poli, pas du genre à faire les quatre cents coups à la sortie des cours. Sa seule passion connue la moto. Il possède déjà une motocross avec laquelle il tourne dans ce quartier habité par des classes moyennes, mais ne joue pas les voyous. Selon un témoignage recueilli par BFMTV, l’adolescent sympathise avec une jeune femme qui devient sa confidente. Le fils de cette dernière raconte Il y a un soir où ils discutaient de ce qui ne se passait pas forcément bien dans leur vie. Comme tout adolescent, on a parfois des soucis, des états d’âme. Il avait des problèmes au niveau de sa famille, avec son père, et, un soir, il a proposé à ma mère de se suicider avec elle. » Lubie d’ado ? Prémices de l’itinéraire d’un tueur ? On sait peu de chose de ses relations avec son père, sinon qu’il coupe les ponts avec lui, pour une question d’héritage, avant qu’il ne décède à son tour d’un 1995 à 1999, il est délégué motard du syndicat de police AllianceLe futur tueur en série résidera dans son village jusqu’à son départ à Paris après son succès au concours de gendarme, au début des années 1980. Il y a rencontré celle qui sera sa femme en 1985. Le mariage est célébré dans la commune de Bousbecque. Gendarme, il devient membre de l’escadron motard de la Garde républicaine. En 1988, le tueur quitte l’armée pour entrer dans la police, afin de brouiller les pistes », pensent aujourd’hui les enquêteurs. Dans la foulée, il devient père d’une petite fille. Son deuxième enfant, un garçon, naît en 1991. L’arrivée de ses deux gosses semble coïncider avec un creux » dans son activité criminelle. De 1995 à 1999, il est délégué motard du syndicat de police Alliance. Denis Jacob, son responsable départemental, raconte un homme dépressif, sous antidépresseurs, un syndicaliste engagé, mais jamais agressif ».Début 2000, François Vérove quitte la région parisienne pour le Sud, Martigues, puis le commissariat de Montpellier fin 2007. Là-bas, on le surnomme Fernandel, à cause de son sourire et de ses dents. Le 24 juin 2011, en rentrant chez lui à Prades-le-Lez, il a un accident de moto. Il attrape un staphylocoque à l’hôpital, dont les séquelles l’empêchent de reprendre le service. Jusqu’à sa mort, il se déplacera avec une canne. En 2019, il déménage à La Grande-Motte, dans une maison sans étage, plus commode avec son handicap que la belle bâtisse d’architecte qu’il avait fait construire à Prades-le-Lez, où il était conseiller municipal. À La Grande-Motte, on se souvient de la première fête des voisins que les Vérove avaient organisée dans le quartier. Là-bas comme ailleurs, tout le monde parle d’un type investi, qui a un avis sur tout, conciliant, sympa, avenant. Ce genre de grand-père modèle qui trimbale souvent ses petits-enfants dans la remorque de son vélo électrique. Un papy au-dessus de tout lui, Franck Jourde fait et refait ses calculs, et il n’en revient pas. Selon lui, avec ses années de service cumulées dans la gendarmerie et dans la police, Vérove a reçu la médaille d’honneur de la Police nationale, échelon argent vingt ans de service et peut-être même or trente-cinq ans de service. Une décoration rare, décernée pour la droiture irréprochable et le dévouement dont il a fait preuve dans l’exercice de ses fonctions. Devenir gardien de la paix était une véritable vocation pour Cédric. À 47 ans et après plusieurs évolutions au sein de la police nationale, il est désormais Adjoint au chef Unité d’intervention, d’Aide et d’Assistance de proximité. Cédric a accepté de répondre à nos questions et de nous parler de son métier. Comment avez-vous su que vous vouliez devenir gardien de la paix ? Dans mon cas, on peut vraiment parler de vocation ! Depuis tout petit, j’ai toujours voulu faire ce métier. Au départ, je voulais être motard dans la Police Nationale, c’est une spécialité. Puis ayant découvert le métier dans son ensemble, je ne suis jamais devenu motard, me réservant cette passion pour le domaine privé. Je n’ai pas eu un déclic », cela a toujours été en moi. J’ai passé le concours de Police à 17 ans. Ensuite, j’ai fais l’armée dans la Police Nationale en tant que Policier Auxiliaire avant d’intégrer l’école de Police l’année suivante. Qu’est-ce qu’une journée type en tant que gardien de la paix ? Il est très difficile de donner une journée type car comme il n’y a pas réellement de routine. Comme il existe énormément de services, vous pouvez faire du terrain, des enquêtes, de la police scientifique, de l’informatique, de la mécanique, motard, CRS, de la formation etc. La journée type » d’un Gardien de la Paix sortant d’école et étant affecté en Brigade de Roulement, ce serait Arrivée au service et habillement en tenue d’uniforme réglementaire. Appel avec prise de consigne. Départ en patrouille, après avoir perçu le matériel nécessaire Radio, éthylotest, caméra piéton…. Répondre aux différents appels radio ex de mission Différends familiaux, rixe, accident de voie publique, assistance, tapage…. Effectuer des contrôles routier, d’identité. Surveillance de la voie publique. Prise de contact avec les commerçants. La prévention est une partie importante du travail également. Retour au service, restitution du matériel. Débriefing avec le responsable sur la journée. Départ du service Quelles sont vos missions favorites dans votre travail ? Elles ont évolué au fur et à mesure de mon parcours dans la Police. Ayant commencé dans le 93, en Brigade de Roulement, ma préférence allait aux patrouilles, contrôles routiers. Cela nous permettait d’interpeller les auteurs de délits. La délinquance étant importante dans ce département et ces cités. C’est la meilleure école pour apprendre le métier. Revenu dans mon département d’origine, j’ai pu acquérir d’autres compétences. J’ai été pendant 10 ans Correspondant Informatique, ce qui m’a permis d’approfondir mes connaissances dans ce domaine. Ensuite, j’ai été promu Officier de Police Judiciaire, où j’ai pu intégrer des services d’enquête Brigade des Stupéfiants, de Voie Publique, Groupe d’Affaires Judiciaires. Cela m’a permis de procéder à des enquêtes, exécuter des commissions rogatoires, auditionner des mis en cause, des victimes ou des témoins, faire des surveillances… Quelles sont les 3 raisons qui vous motivent chaque matin à aller travailler ? La première raison qui me motive c’est l’amour du métier, la passion qui m’anime. Ensuite, c’est de savoir que je suis utile, tout au long de mon service, peu importe les missions qui me sont confiées. Enfin, je dirais l’ambiance, le climat de travail très solidaire entre les collègues de travail. De quelles qualités a-t-on besoin pour devenir gardien de la paix ? Pour devenir gardien de la paix, il faut avant toute chose exercer ses fonctions avec probité. Ensuite il faut être courageux, mais attention cela ne veut pas dire être une tête brûlée. Dans la police, il est également indispensable d’avoir l’esprit d’équipe. Il faut aussi être discipliné et savoir se remettre en question. Pour finir, il est primordial que le policier soit respectueux, que ce soit des institutions ou des autres. Une fois le concours en poche, vous avez intégré l’Ecole Nationale de Police. Racontez-nous ! Ma formation s’est déroulée sur 12 mois, avec des stages en Commissariat. Tout au long de la formation, il y a des entraînements sportifs, du tir. Ces entraînements ont pour but de nous préparer aux examens finaux. Toutes les semaines, nous avions des évaluations. Et chaque trimestre » des évaluations nationales, pour arriver à la fin de l’année de formation et avoir son classement, dont dépend l’affectation. Quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant passer ce concours ? Devenir gardien de la paix ce n’est pas choisir un métier au hasard. Il faut avant tout, être sûr de soi et de ce que l’on veut. Si vous êtes persuadé que c’est vers ce métier que vous souhaitez aller, alors allez-y ! C’est un métier extraordinaire, qui va vous donner des satisfactions chaque jour si vous placez les autres au cœur de votre projet professionnel. Avez-vous une anecdote à partager sur votre métier ? Avec 30 ans de carrière, effectivement j’ai quelques anecdotes sous le coude… Mais nous sommes soumis au devoir de réserve, alors je vais vous raconter l’état d’esprit et de solidarité qui existe au sein de cette profession. Ma 1ere affectation a été STAINS, en Seine St Denis. En brigade de roulement jour. Nos soirées de semaine », nous travaillions de 17h00 à 23h30, ou le matin de 06h à 12h30. Il arrivait régulièrement avec les collègues de la Brigade que nous faisions des soirées tarot, en sortant du travail. Et nous repartions directement au travail après une douche. Cela crée des liens forts qui font que 25 ans plus tard, et malgré des mutations, je suis toujours en contact avec la plupart de mes collègues de cette époque.

comment devenir motard de la police nationale